Un peu de douceur dans ce monde de brutes !
Dans le domaine de l’immobilier, faire face à des refus ou à des réticences de la part des propriétaires ou des concierges est une situation courante. Le « porte à porte » est un exercice qui met votre patience à rude épreuve, sachant qu’il y a davantage de portes fermées… qui le restent, que de portes qui s’ouvrent.

La clé pour gérer ces situations réside dans la préparation, la persévérance, l’application de techniques de persuasion et de traitement des objections. Mais quelquefois, l’aventure est au coin de la rue et ce que personne ne pouvait imaginer advient sans crier gare.

Dans le cœur vibrant du 9e arrondissement de Paris, entre la rue Richer, la rue de Provence et le faubourg Montmartre, se trouve une petite boutique qui a donc joué un rôle inattendu lors d’une après midi pluvieuse de prospection. « À la mère de famille », c’est là que tout a commencé, ou plutôt, où j’ai découvert un stratagème aussi doux que le chocolat qu’elle vend.

Avant de me lancer dans l’arène de la prospection immobilière en ce jeudi de février, je suis passé par cette boutique pour m’acheter un petit remontant. Un sachet de cent grammes de chocolats, rien de tel pour se réconcilier avec la vie et se donner du courage avant d’affronter les refus potentiels. Ce que je n’avais pas anticipé, c’était l’effet magique de ces chocolats sur les gardiens d’immeubles et les habitants du quartier.

La première fois que j’ai été confronté à un concierge méfiant, me demandant ce que je faisais là avec mon air un peu trop enthousiaste pour être honnête, j’ai sorti mon atout : « J’peux vous offrir un p’tit chocolat ? » La méfiance s’est transformée en curiosité désarmée, puis en sourire. Le paquet orange de « la mère de famille » ne me faisait plus passer pour un intrus mais pour quelqu’un du quartier, un ami potentiel. C’est devenu un signe de reconnaissance.

Depuis une dizaine de jours, je ne pars jamais prospecter sans mon petit sachet de chocolats qui dure deux ou trois jours (quand j’arrive à éviter de trop taper dedans, ce qui n’est pas gagné). Cela m’a valu des rencontres plus sympathiques, des portes qui s’ouvrent plus facilement, et des conversations plus chaleureuses. Et puis il y a le contre exemple :

Je me souviens d’une dame plutôt agée, probablement bombardée de sinistrose télévisuelle anxiogène, gavée de manifestations confinements, attentats et autres conflits un peu partout dans le monde. La porte ente ouverte , la chaînette bien tendue elle me lança au visage alors que je venais de terminer une conversation difficile avec son mari :

– « Vous n’avez pas le droit de faire ça ! ». De faire quoi au juste ?

De chercher des clients, plutôt que d’attendre qu’ils m’appellent pour une estimation préalable à la mise en vente de leur appartement ?
Je n’ai pas eu le temps de lui proposer un chocolat… ou pas eu envie… ou peut-être les deux. Vlan ! La porte s’est refermée trop vite.

– « Je vais appeler la Police ». Dont acte chère Madame, faites donc.

Les concierges, souvent les premiers gardiens des secrets d’un immeuble, se sont amusés de mon stratagème. Le gardien compatissant de la rue de Maubeuge, m’avait glissé d’un sourire après ma mésaventure en redescendant de l’escalier :

– » Et regardez ce n’est pas fini… elle surveille encore notre conversation dans la cour du haut de sa fenêtre… »
« J’ai l’habitude…Vous voulez un au lait ou un chocolat noir ? « 

Certains m’attendent désormais avec impatience, curieux de savoir si j’ai choisi une nouvelle saveur ou si je reste fidèle à mes classiques. Ces petites attentions ont transformé ma manière de prospecter, ajoutant une touche de douceur dans un métier où la persévérance est reine. Mais je me méfie de Luis, concierge rue de Montholon…

Mon stratagème bien compris, il m’a repondu un brin moqueur depuis sa loge :
– « Promis, au vingtième chocolat, je vous préviendrai quand je saurai qui va déménager dans l’immeuble… »

Voilà comment « À la mère de famille » est devenue bien plus qu’une boutique de chocolats pour moi. C’est mon quartier général. Mon point logistique incontournable, fournisseur de munitions anti-stress, répérateur de sociabilité en voie de perdition. C’est aussi un symbole de la manière dont la gentillesse et un peu d’ingéniosité peuvent ouvrir bien plus de portes que n’importe quelle clé.

Alors propriétaires, si vous avez un projet de vente, contactez nous Catherine et moi. Nous serons ravis de vous accompagner jusqu’à la bouteille de champagne chez le Notaire…. servie et accompagnée comme il se doit des chocolats de la plus ancienne chocolaterie de Paris (fondée en 1761 s’il vous plaît) qui vaut vraiment le détour :


– « A la mère de famille »,
35 rue du Faubourg Montmartre, 75009 Paris.
du lundi au samedi, de 9h30 à 20h
dimanche, de 10h à 19h30.
Site internet : A la mère de famille

Contactez-moi sur WhatsApp Contactez nous sur Whatsapp

By Pierre Peyrard

Conseiller immobilier équipié de Catherine Jacques à Paris au sein de l'agence Kw Fortis Immo, réseau Keller Williams. Je suis aussi musicien, pianiste, auteur compositeur interprète sous le pseudonyme "Pierre de Frebourg".

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *