On ne présente plus Count Basie, (the Count, le Comte en français) légendaire pianiste et chef d’orchestre de jazz. Il a collaboré avec de nombreux musiciens talentueux tout au long de sa carrière. Mais j’ai ressenti une émotion très forte lorsque j’ai entendu Sonny Cohn pour la première fois, dans son solo puissant et dynamique sur « Shiny Stockings » à Paris en 1981. Quelle patate ! Observez bien Sonny Cohn, se lever de sa place dans l’orchestre pour se positionner au devant de la scène et lancer son solo sublime. C’est la puissance incarnée, toute en contraste avec le jeu sobre mais si efficace de Count Basie…
Observez aussi le bassiste Cleveland Eaton et son jeu très mobile, tellement amusant…
Et que dire des coups de cymbales du batteur Greg Field …
Ce qui impressionne c’est cette cohésion d’ensemble de tout l’orchestre, la précision du jeu qui produit un swing entraînant et si gai !
« Shiny Stockings », est une composition du saxophoniste Frank Foster, également compositeur de jazz américain. La chanson a été enregistrée pour la première fois par l’orchestre de Count Basie en 1956 et est rapidement devenue l’un de ses standards emblématiques. Ella Fitzgerald a chanté cette chanson toujours accompagnée de Count Basie et son orchestre. Ecoutez là avec sa sensualité légendaire chanter cette chanson où il est question de ces fameux bas de soie brillants…
Those silk shiny stockings
That I wear when I’m with you
I wear ’cause you told me
That you dig that crazy hue
Do we feel the romance
When we go to the dance
Oh no, you take a glance
At those shiny stockings
Then came along some chick
With great big stockings, too
When you changed your mind about me
Why, I never knew
I guess I’ll have to find
A new, a new kind
A guy who digs my shiny stockings, too
Then came along some chick
With great big stockings, too
When you changed your mind about me
Why, I never knew
I guess I’ll have to find
A new, a new kind
A guy who digs my shiny stockings, too
A new guy who digs my shiny stockings, too
Et maintenant, je ne résiste pas au plaisir de vous partager une heure de concert !
Quitte à revenir sur mon blog, prenez le temps d’écouter le concert légendaire du grand orchestre de Count Basie en 1981 à Paris, avec une version de « Sweet Georgia Brown » qui décoiffe (à partir de la minute 5’31″…)
Attention : Chef d’oeuvre ! Le swing de Count Basie et son orchestre est tout simplement indémodable. Qu’en pensez vous ?
Piano, direction d’orchestre: Count Basie
Trumpets: Sonny Cohn, Pete Minger, Darle Carley, Frank Szabo
Trombones: Bill Hugues, Dennis Wilson, Grover Mitchell, Booty Wood
Saxophones: Bobby Plater, Danny Turner, Kenny Hing, Eric Dixon, John Williams
Guitar: Freddie Green
Bass: Cleveland Eaton II
Drums: Gregg Field, Jo Jones (on Splanky)