Il était une fois un couple audacieux, Monsieur et Madame Pigeons. Les Pigeons avaient une belle maison à vendre et, pleins d’enthousiasme, ils ont décidé de se lancer seuls dans l’aventure de la vente immobilière
« Agences s’abstenir », ont-ils fièrement inscrit en bas de leur annonce. Ils ne savaient pas encore qu’ils s’engageaient dans un véritable parcours du combattant.
Le Labyrinthe de l’estimation
La première épreuve des Pigeons a été l’estimation de leur maison. Sans l’aide d’un professionnel, ils ont dû naviguer dans le labyrinthe des prix du marché, des comparaisons de biens et des calculs de mètres carrés. « Je connais le DVF » dit Monsieur Pigeon d’un ton assuré, dont les données sont actualisées… avec six mois de retard ! « On pourrait demander une estimation gratuite à un agent immobilier, puis garder sa commission pour nous ! », répondit Madame Pigeon. Malheureusement, les Pigeons ont surestimé la valeur de leur maison, la rendant aussi attractive qu’un château hanté, victimes d’une surestimation d’un afffamé pour tenter d’arracher un mandat… Quelques semaines plus tard, devant l’absence d’appels, Monsieur et Madame Pigeons décidèrent de baisser régulièrement leur prix entraînant une « fatigue » de l’annonce de leur bien à force de courir derrière les prix du marché, jusqu’à ce qu’enfin, le téléphone ne cesse de retentir …
La forêt des appels
Les Pigeons ont dû affronter la forêt dense et bruyante des appels. Le répondeur n’enregistre plus les messages… Ils ont dû gérer une multitude d’appels, répondre à des questions répétitives et parfois déroutantes, et tenter de planifier des visites à des heures souvent inopportunes. Entre les agents immobiliers déguisés en acheteurs potentiels et les curieux qui voulaient simplement visiter leur maison, les Pigeons ont passé plus de temps au téléphone qu’un standardiste prenant les commandes de pizzas en pleine heure de pointe lors d’une soirée de ligue des champions… Champions les Pigeons !
Le marais des visites
Les Pigeons ont ensuite dû traverser le marais des visites. Ils ont dû jongler entre leur travail, leur vie personnelle et les visites de leur maison. Les visites se sont transformées en une tâche épuisante et chronophage, les obligeant à maintenir leur maison impeccablement propre et à être constamment disponibles pour accueillir les visiteurs. Plus aucun week-end libre ! Ils ont rapidement réalisé que leur maison était devenue une attraction touristique locale, avec des visiteurs qui venaient plus pour la visite gratuite, le repérage de cambriolage ou la pure curiosité motivée par la jalousie que pour l’achat. Mais peu d’acheteurs motivés et finançables au final dont les capacités n’étaient pas réellement vérifiées… Sauf, de guerre lasse, un seul acheteur. Et quel acheteur !
Le désert de la négociation
Après avoir survécu à toutes ces épreuves, les Pigeons ont finalement trouvé un acheteur sérieux, Monsieur Marchand de Biens. Il s’y connaît en immobilier Mr Marchand de Biens… Mais alors, ils ont dû traverser le désert aride de la négociation. Sans l’aide d’un agent pour les guider, les Pigeons se sont retrouvés face à un « as de la négo » expérimenté aux nerfs d’acier qui a réussi à faire baisser le prix bien en dessous de ce qu’ils avaient espéré. Ils ont dû faire face à des tactiques de négociation agressives et à des demandes de dernière minute, ce qui a encore réduit leur profit. Au motif que Monsieur Marchand de biens achetait au comptant, ils finirent par accepter une offre 30% au dessous de ce qu’ils attendaient… Toujours aussi champions les pigeons !
La montagne de la paperasse
Enfin, les Pigeons ont dû escalader la montagne de la paperasse. Entre les diagnostics, les contrats de vente et les clauses suspensives, les Pigeons se sont retrouvés sur internet à apprendre le droit immobilier en neuf semaines chrono, submergés par un flot de documents incompréhensibles, un casse tête juridique à démêler engendant de nombreux mails et coups de fil approximatifs et contradictiores avec des clercs de Notaire excédés. Ils ont fini par signer le contrat de vente, épuisés et confus.
Au final, les Pigeons ont réussi à vendre leur maison, mais à un prix bien inférieur à ce qu’ils avaient espéré, en ayant dépensé une énergie épuisante, un temps fou et de l’argent bien plus qu’ils n’auraient du, assumant les charges courantes de leur maison jusqu’à l’acte authentique.
Ils ont réalisé que vendre une maison seuls était un véritable parcours du combattant, plein de pièges et de mésaventures. Mais un peu tard.
« Agence s’abstenir », ont-ils murmuré en signant le contrat de vente, le regrettant amèrement. Et c’est ainsi que les Pigeons ont appris à leurs dépens que vendre une maison ou bien encore un appartement au coin de la rue, sur internet entre particuliers n’est pas recommandable.
Certes tous les conseillers immobiliers ne se valent pas. Pour autant,
choisissez un conseiller immobilier passionné et organisé avec son équipe. Choisissez en un seul, ou un couple de conseillers et travaillez en exclusivité en donnant ainsi toutes les chances de réussir. Challengez les, mettez les en concurrence en demandant plusieurs estimations à plusieurs confrères. Mettez les à l’épreuve du feu de vos questions. Ne les ménagez pas, jusqu’à arrêter votre choix.
Mais retenez la meilleure équipe, celle qui vous fera la meilleure impression, celle qui adoptera dès le départ le comportement le plus professionnel, qui avancera les meilleurs arguments tangibles, vérifiables. Celle qui sera « d’abord pro et ensuite empathique » (et pas l’inverse) saura décrypter votre projet, vous comprendre, vous accompagner, et vous mener au succès en étant ouverte à travailler avec les confrères pour augmenter encore les chances de vendre au mieux rapidement. Bref, celle qui méritera votre confiance, sera capable de renoncer à un mandat en affirmant droit dans les yeux :
« Un mandat avec un prix surestimé ? Pour finir par vous transformer en vendeurs à perte ? Vendeurs à perte ? Avec nous ? S’abstenir ! ».
